Je n’ai pas beaucoup parlé de logement parisien dernièrement. La raison : nous avions une piste plus que sérieuse. Je casse tout de suite le suspense, nous n’avons pas obtenu l’appartement de nos rêves et je suis très, mais alors très, énervée ! Il faut repartir à zéro et espérer un nouveau coup de cœur… Mais avant cela, cette histoire à rebondissements mérite bien un petit récit.
Tout commence par une visite très intéressante avec l’agent immobilier et l’ancien locataire. Le contact passe très bien, nos yeux brillent d’envie, l’appartement est vraiment sympa, même s’il a besoin d’un coup de peinture. Mais, à force de regarder les émissions télévisées de déco, j’ai envie de prendre les pinceaux, les rouleaux, les pots de peinture, donc ça ne pose aucun problème, d’autant que le rafraîchissement permet d’économiser un demi-mois de loyer. C’est donc parti.
Le lendemain, nous déposons notre dossier. Notre agence, que nous sollicitons à peu près une fois tous les jours puis tous les deux jours, nous informe que nous sommes le seul dossier et qu’elle est, soit disant, l’agence préférée de la propriétaire qui a placé son bien dans plusieurs entreprises, à des prix différents. Aïe, ce n’est pas bon signe, ce dernier point.
Passe le premier pont de mai… Et au retour, l’agence tombe de haut. Et nous avec. Un autre dossier est dans la course via une autre agence. Ne jamais crier victoire trop tôt, ni imaginer l’aménagement de son chez soi avant d’avoir signé quoi que ce soit !
La propriétaire informe alors l’agence qu’il faut passer une épreuve supplémentaire : son assurance loyers impayés. Celle-ci demande des documents supplémentaires au dossier, dont la déclaration de revenus de l’année 2005 (pour les revenus 2004) de nos garants et une attestation d’employeur complètement redondante avec les contrats de travail déjà fourni. A quand la prise de sang et l’analyse d’urine ? On se demande… Dociles, nous faxons les documents dans les 24 heures.
Passe le second pont de mai. Il va sans dire que l’agence le fait, ce pont, comme le premier. Aïe, ce n’est pas bon signe non plus. Nous la relançons régulièrement et, finalement, hier, je reçois un message qui commence mal : « Je n’ai pas une bonne nouvelle pour vous, j’en suis désolée ». Ok, je n’écoute même pas jusqu’à la fin, l’appartement n’est pas pour nous.
La raison ? Ah le dossier est très bon, l’agence va d’ailleurs nous aider à trouver autre chose avec ces documents… Le seul problème, c’est que la propriétaire, au plein dans un mois de mai à trous, par paresse ou (peut-être) par manque de respect pour autrui, n’a pas pris la peine de prévenir les différentes agences qu’elle avait trouvé un locataire qui satisfaisait, comme nous, son assurance. Un dossier arrivé après le nôtre, visiblement. Mais dont l’agence n’a sans doute pas fait tous les ponts de mai !
Alors ce mois de mai, ne me dites plus jamais qu’il est joli !
M.S. qui digère comme elle peut
PS : Pour clarifier ce chapitre, le logement constitue désormais une catégorie de ce blog. Voilà !