Fermé pendant des années pour cause de restauration lourde, le site de Vincennes a ouvert ses portes au mois de mai : profitez-en ! Sous le soleil, son donjon et sa sainte chapelle valent vraiment le détour... Pourquoi ne pas vous y rendre ce week-end par exemple, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine ? Une animation impressionnante y sera organisée. Un aperçu ? C'est parti !
Des alpinistes y joueront à Spiderman pour le plaisir des yeux. En attendant, le week-end dernier, leur chorégraphe criait tellement fort qu'elle couvrait les explications de la guide, pourtant passionnantes.
On continue avec un tour du propriétaire. Voici la Tour du Village, l'entrée du site depuis la station de métro Vincennes. Il ne reste plus que celle-ci, mais huit autres tours défensives se dressaient le long du chemin de ronde, à l'origine.
Ici, le haut du donjon... et l'un des alpinistes en pleine répétition.
Et encore le donjon.
L'intérieur du donjon. Cette colonne est, au sens propre, la colonne vertébrale du monument. C'est parce qu'elle a souffert qu'il a fallu fermer le site et la renforcer. A l'origine des dégâts : la ligne 1 du métro prolongée tout près de là dans les années 20-30. Car pour percer cette ligne, si j'ai bien compris notre guide, il a fallu assécher les sols : or c'est sur ces marnes que reposait l'autre support du donjon : les murs renforcés par une structure en fer cerclée de plomb (pour éviter qu'il ne gonfle et fissure la pierre). D'où : tout reposait sur cette pauvre petite colonne ! Enfin... petite... mais costaude. Au plafond, des lambris blanchis à la chaux, entre les nervures de la pierre, au premier étage du donjon. Au deuxième étage, des traces de couleur (rouge, bleu) sont encore visibles.
Et puis, depuis le donjon, on fait face à la sainte chapelle, encore fermée pour quelques années de restauration.
Une petite vue artistique d'un élément de la sainte chapelle ? Ok.
Et pour finir, la mascotte de Vincennes : Citrine qui traîne sur son territoire mais ne crache pas sur une petite caresse des visiteurs !
Prenez Vélib'. Mais sans vélo. Juste avec vos pieds. Voilà, c'est concept, ça s'appelle Pielib' et ça se passe au 4, rue Alphonse Baudin, dans le 11e arrondissement ! Après les "vélibataires", décidément, le vélo en libre service de Bertrand titille l'esprit bon enfant des Parisiens. Et c'est tant mieux.
M.S. va rentrer avec ses pieds (RATP, on leur a jamais faite, celle-là !) EDIT, mardi 11 septembre : Mais non Bertrand, on t'aime ! Bon courage pour la visite des représentants de Chicago, venus voir comment ça marche, un "vélo libre". Et oui, quel succès international !
Rien à voir avec Paris, mais étant originaire du Loir-et-Cher où sangliers et faisans courent un peu plus les bois et les champs qu'ici, je me permets cette digression... C'est aujourd'hui l'ouverture de la chasse ! Pas partout, certes, seulement dans le sud alors que le nord attendra le 23 septembre. L'occasion :
- pour la Fédération nationale des chasseurs de préciser que trois espèces « se détachent » cette année : le sanglier, le pigeon et le lièvre. Tandis que le cerf, le lapin, le canard et le chevreuil sont « dans une bonne moyenne ». Ca veut dire qu'on peut tirer les pigeons dans les rues parisiennes ? Et les mouettes urbaines ? Façon capillotractée d'introduire cette vidéo rigolote...
- pour les chasseurs de provoquer des accidents dans leurs rangs. D'ailleurs, ça commence « bien » : un chasseur de 56 ans a été accidentellement tué par balle ce week-end par un autre chasseur, âgé de 57 ans, dans le cadre d'une battue aux sangliers à Maransin, dans le nord de la Gironde.
- pour moi de vous rappeler ce bon vieux sketch... La différence entre le bon et le mauvais chasseur alors ? Edifiant... surtout si vous avez déjà vu de vrais lâchers scandaleux de faisans et autres bêtes à quelques mètres des fusils !
M.S. qui dédie ce post à ses chers oncles et tantes chasseurs, hum.
Dans la rubrique qui n’existe pas « J’ai testé pour vous » : la séance de yoga. Comme tout Parisien qui prend le métro, va au boulot et fait parfois dodo, j’ai ressenti le besoin de détendre un peu tout ça ! Un petit tour par Google pour trouver des séances et c’est parti.
Mardi soir, me voilà donc dans une mini salle près d’Oberkampf, pieds nus, en jogging pourri et avec des cernes de deux kilomètres. Prête à tout entendre et à tout faire (enfin presque) pour dénouer mon mètre et mes 59 centimètres (les bras levés). « Vous vous allongez et vous videz votre esprit. Vos épaules tombent, vos bras s’enfoncent dans le sol, vos reins se détendent et vos fesses s’aplatissent (si seulement), enfin vos pieds tombent sur les côtés. Aucun effort, ne retenez rien, laissez votre corps tomber ». Ouaiiiiip, pas de problème, c'est tellement booooon.
Après 10 minutes de détente, les choses sérieuses commencent, pas question de dormir, quand même. Non mais. Ca devient drôle quand vous vous retrouvez assis sur les talons avec la main droite qui tire le bras gauche dans le dos, main gauche posée sur la cuisse gauche (ou droite pour les plus souples), à tourner le torse vers la droite, « en sortant le sternum, sans avoir la tête dans les épaules, et en tirant bien la colonne vers le haut ». Ok. Je vous passe les termes techniques des positions parfois un peu difficiles à prendre mais qui, une fois adoptées, sont un vrai bonheur. Pourquoi ? Parce que j’ai rien pigé en dehors du fait que chaque posture étire une partie du corps sans forcer et fait circuler l’énergie. En gros, en très très gros.
Et après plusieurs enchaînements accessibles à tous (j'ai pris le niveau débutant, faut pas charrier non plus), vous revoilà allongé pour 10 minutes de relaxation finale. Respiration profonde, corps qui s’enfonce dans le sol, muscles relâchés…. « Fermez les yeux et suivez votre respiration ». Faut pas me le dire deux fois. Une minute de plus et je vous assure que je plongeais dans le sommeil. Plus vous baillez à la fin de la séance, mieux c’est.
Résultat des courses : après la séance, il me restait encore à dîner mais je serais bien aller faire dodo directement… Moi qui n’ai pas fait d’exercice depuis longtemps, sauf de la natation, j’ai senti que mes muscles avaient tout de même travaillé dans certaines postures debout, mais aucune vraie courbature le lendemain matin ! Que du bonheur que je vous recommande vivement.
Ce coq, contrairement aux mouettes parisiennes, ne fait pas grand bruit au petit matin... La Cour du Coq (Métro Chemin-Vert), pavée et verte, s'étire à l'arrière, paisible.
Attention, vous pourriez bien apercevoir un Cyrano et son panache en vadrouille dans Paris ! Depuis le 1er et jusqu'au 20 septembre, la pièce de Rostand investit un lieu dans un arrondissement chaque soir, du 1er au 20ème, logiquement. Elle est en version courte, what a shame, mais comptez sur Jacques Weber pour en mettre en valeur les morceaux choisis !
Après la Sainte Chapelle (1er) ou encore le musée des Archives (3ème), la mini-tournée passe par : la Sorbonne (5ème, ce soir), l'Hôtel de la Monnaie (6ème, demain), le siège de l'UNESCO (7ème), le Palais de la Découverte (8ème), l'Hôtel Intercontinental (9ème), l'Opus Café (10ème), l'Eglise Luthérienne du Bon Secours (11ème), le Lycée Arago (12ème), l'Institut de Paléontologie (13ème), la Cité Internationale Fondation Biermans-Lapôtre (14ème), la Guinguette au port de Suffren (15ème), les Serres d'Auteuil (16ème), la Salle Cortot (17ème), la Mairie du 18ème, le siège du PCF (19ème) puis le gymnase de la Bidassoa (20ème).
Oui, encore encore encore ! Cette fois, comme promis, c'est la Sicile au programme. Et avec elle, j'arrive à mon quota de 10 albums : pour en créer plus, il faudra en supprimer d'anciens, snif... Et encore, j'avais pas remis de photos de Washington DC, qui restent dans le blog à ce sujet... Lequel de ces albums (London, Lyon, Loire Valley, etc...) souhaiteriez-vous le moins voir passer à la trappe ?
Je déteste la course à pied. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas vous parler de La Parisienne, "la course à pied des femmes au coeur de Paris", au profit de la lutte contre le cancer du sein, qui aura lieu le 16 septembre. Si 6,5 km ne vous font pas peur et que vous voulez profiter du cadre, Tour Eiffel et compagnie, foncez ! Enfin, l'inscription coûte tout de même 30 euros. A ce prix là, la recherche va vite avancer, non ? 10 000 participantes = 300 000 euros. Sauf que sur chaque inscription, un seul euro revient à la bonne cause ! Le reste est dépensé pour vous offrir une rose, un sac, des promos, etc. Mouais... Reste à profiter des nombreuses animations, y compris pour les accompagnateurs et -trices ! Allez, hop hop hop, on va s'entraîner, les filles !
M.S. qui préfère la piscine, même si c'est moins efficace que le footing
Ca faisait longtemps que je n'avais pas créé d'album photo... Or il me restait quelques clichés en stock, en particulier une série faite en Russie, il y a 3 ans. Moscou, Pskov, Peterhof, Saint Pétersbourg au menu. Et bientôt d'autres photos... de Sicile !
Tout comme Constance, jeune journaliste également, je suis récemment passée de l'autre côté du miroir. Pas plus tard qu'hier ! Me faire interviewer par un journaliste, ça fait un peu mise en abîme et, à vrai dire, ça m'a donné le tournis...
Ce jeune homme freelance a décidé de me contacter car il travaille sur les sectes, aspect philosophique, pour un magazine spécialisé. Or, avec mes collègues, nous avons commis un dossier sur la scientologie début juillet, à l'occasion de l'accueil plus que froid que l'Allemagne a réservé à Tom Cruise. D'où « bonjour madame, vous avez travaillé sur les sectes et j'ai besoin de vos lumières », en clair. Ouh la la, mais je ne suis pas spécialiste du tout et, en dehors de ce dossier ponctuel et d'une petite enquête sur l'argent des Témoins de Jéhovah, il y a près de 2 ans, je me tiens très très loin des sectes, mon ami... Enfin, après ces quelques questions de philosophie et d'intime conviction, j'avoue que le sujet me titille de nouveau... et que je suis sacrément rouillée en matière de philo ! « Pour différencier religion de secte, je ne citerais pas Weber, mais comment feriez-vous ? » Mmmm... c'est-à-dire ?
M.S. qui va se remettre à lire des trucs intelligents dès qu'elle aura fini un monument de SF à peine commencé (Mars, la saga de Kim Stanley Robinson, miam)
Prenez 
Après 10 minutes de détente, les choses sérieuses commencent, pas question de dormir, quand même. Non mais. Ca devient drôle quand vous vous retrouvez assis sur les talons avec la main droite qui tire le bras gauche dans le dos, main gauche posée sur la cuisse gauche (ou droite pour les plus souples), à tourner le torse vers la droite, « en sortant le sternum, sans avoir la tête dans les épaules, et en tirant bien la colonne vers le haut ». Ok. Je vous passe les termes techniques des positions parfois un peu difficiles à prendre mais qui, une fois adoptées, sont un vrai bonheur. Pourquoi ? Parce que j’ai rien pigé en dehors du fait que chaque posture étire une partie du corps sans forcer et fait circuler l’énergie. En gros, en très très gros.
Attention, vous pourriez bien apercevoir un Cyrano et son panache en vadrouille dans Paris ! Depuis le 1er et jusqu'au 20 septembre, la pièce de Rostand investit un lieu dans un arrondissement chaque soir, du 1er au 20ème, logiquement. Elle est en version courte, what a shame, mais comptez sur Jacques Weber pour en mettre en valeur les morceaux choisis !
Je déteste la course à pied. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas vous parler de 
Ce jeune homme freelance a décidé de me contacter car il travaille sur les sectes, aspect philosophique, pour un magazine spécialisé. Or, avec mes collègues, nous avons commis un dossier sur la scientologie début juillet, à l'occasion de l'accueil plus que froid que l'Allemagne a réservé à