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C'EST QUI M.S. ?


Bienvenue à tous sur le blog d'une jeune Parisienne d'adoption... Cliquez sur la photo, et vous en saurez plus...

City Expert: Paris
by Easytobook.com

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LA P'TITE PAUSE

Music please! Je renonce à classer cette sélection, je vous laisse piocher :-).

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 16:11

La caméra descend rapidement, on est pris de vertige. La Tour Eiffel, un panneau publicitaire animé sur un quai de métro (Dupleix ?), des immeubles identiques, des structures métalliques à n’en plus finir, des canaux suspendus où des péniches circulent, de nouvelles habitations, manifestement réservées à une population moins riche qu’à l’étage supérieure de la ville, encore des structures métalliques... On plonge toujours, un peu pris de vertige. Et enfin, le sol, que peu de lumière atteint, et une jeune fille, seule, qui marche.

 

Paris, 2054. Le film Renaissance nous montre un univers tout en verticalité. Le noir et blanc sert ce parti pris de toute la puissance dont ce contraste est capable. Ombres et lumières, volumes, mouvements, pas de nuance de gris tolérée. Bizarrement, on a même pas mal aux yeux en sortant de la salle obscure.

 

Le site web officiel de Renaissance s’attarde sur les lieux filmés. Un exemple. Le héros-policier se rend dans la maison d’un savant, perchée en hauteur et pénètre en réalité dans une sorte de serre où poussent arbres et fleurs. Et bien le site explique qu’en 2054, « les espaces verts de la ville ont pour beaucoup été sacrifiés pour laisser place à de nouvelles constructions. Les plus riches ont alors construit des jardins privatifs sous atmosphère venant surplomber le haut de leurs immeubles ».

 

Pour confirmer l’importance de la symbolique urbaine, un autre exemple, celui du siège d’Avalon, une entreprise omniprésente et omnipotente. « Grande arche semi-circulaire construite au cœur du quartier de la Défense, le siège de la société Avalon a remplacé en 2030 l’Arche de la Défense. Le bureau de Paul Dellenbach situé en son centre permet au puissant Vice Président d’affirmer plus encore sa toute puissance sur l’entreprise » et donc sur la société.

 

Un peu déprimant ? Bon alors penchons-nous sur d’autres éléments ! Prenez le parvis de Notre-Dame de Paris. Une plaque de verre transparent remplace en 2054 les simples pavés que nous connaissons. Une galerie marchande s’étend en sous-sol, mais aussi des passages où l’on peut déguster une glace ou faire du skate-board. La plate-forme de verre s’étend aussi sur les quais, véritables autoroutes à l’intérieur de la ville. On la retrouve sous la Tour Eiffel, permettant à la lumière naturelle de rentrer dans une nouvelle station de métro sobrement appelée « Tour Eiffel ».

 

Plus de détails sur le design, mais aussi les véhicules, accessoires, etc, sur le site de Renaissance, aussi stylé sur le film. Ils y abordent les questions purement graphiques mais aussi les implications d’une telle urbanisation : frontière nette avec les banlieues, creusement de la ville à l’infini, segmentation sociale par la verticalité et l’accès à la lumière… Bref, un vrai univers a été créé, héritier du Paris de Haussmann et Eiffel, mais avec des innovations hyper enrichissantes, du point de vue de la réflexion bien sûr !

 

M.S.

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 23:12

Au pied de Notre-Dame de Paris, Marie, le nez en l’air, s’extasie.

 

Non, je ne me prends pas pour Alain Delon qui parle à la 3ème personne du singulier, je vous raconte une petite histoire rigolote qui commence comme ça, c’est tout. Donc, le nez en l’air, je m’extasie. Et surtout, je fais des repérages dans le 4ème arrondissement, le quartier que je couvre dans le fameux projet Paris de l’école de journalisme, où tous les étudiants font du local.

 

« Bonjour. Vous êtes artiste ? »

 

Je me retourne, un jeune homme vient de me parler.

 

« Euh non… »

« Ah pardon, vous aviez l’air… Moi je suis un petit musicien ».

 

Là, petit sourire de ma part, mais pas un mot. Pas d’idée.

 

« Vous avez de la chance de vivre à Paris, vous vous baladez, c’est magnifique ».

« Oui enfin je ne me balade pas tout le temps malheureusement ».

« Ah oui mais vous avez de la chance ».

 

C’est son tour de s’extasier. Et quand je tiens la porte pour sortir du square Jean XXIII, il n’en revient pas. Une Parisienne, manifestement une artiste refoulée, vient de lui sourire au pied de Notre-Dame et elle est assez aimable pour lui tenir la porte, la moindre des politesses. Mon Dieu ! Ceci dit, au milieu de têtes d’enterrement, le moindre petit rictus passerait pour un large sourire dans cette ville…

 

Bon, en tous cas, aujourd’hui, mon jeans, mes chaussures noires plates, mon manteau beige et mon foulard violet devaient me donner un look très très artiste, puisque le jeune homme extasié n’est pas le seul à avoir posé la question. Je m’arrête peu après dans un café. Je discute avec le serveur et je lui pose quelques questions sur le lieu, très sympathique. Résultat, à la fin de mon café, j’ai droit à…

 

« Vous êtes artiste ? »

 

Comme ça, sans prévenir, ça recommence ! Là, évidemment, je ris et lui ne comprend pas. Je lui raconte brièvement la première discussion sur ma nature, ou non, d’artiste.

 

« Remarquez, j’ai peut-être raté ma vocation ! »

« Non, c’est juste que vous m’avez posé des questions en entrant, en particulier sur les tableaux, alors j’ai pensé… »

 

Ah la la, les apparences ! Ceci dit, c’est une bonne leçon pour moi et pour tout journaliste en herbe : bannir les raccourcis entre des éléments glanés par-ci par-là et une conclusion à laquelle, consciemment ou non, on veut aboutir.

 

En tous cas, je remercie ces deux jeunes hommes qui ne passeront jamais par ici. Leur remarque m'a fait sourire, et c'était pas gagné aujourd'hui !

M.S.

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 15:26

14h, les portes se ferment. Les étudiants de Sciences Po Paris affluent toujours vers le 27 rue Saint Guillaume, livres et sandwich à la main, mais ils se heurtent à la sécurité de l’établissement. « C’est fermé à cause des manifs anti-CPE ». « Les jeunes pourraient tout casser ».


Et oui, la vie parisienne, c’est ça aussi : les manifs !

 

Une minute avant la mise en place de ce dispositif, un appariteur me confiait pourtant sur un ton très critique : « Ils ont un peu de mal à se décider là-haut ». Là-haut, c’est Richard Descoings, le directeur de Sciences Po Paris. A 14h08, il a envoyé un email aux étudiants, professeurs et employés pour faire sortir tout le monde des différents bâtiments de Sciences Po (rue Saint Guillaume, rue de l’Université, boulevard Saint Germain, rue de la Chaise, et je crois que j’ai fait le tour…) à 14h30. Un peu court, mais passons…

 

La manifestation anti-CPE d’aujourd’hui doit parcourir Paris et arriver à Sèvres-Babylone dans l’après-midi. Là où se trouve Sciences Po. La peur du casseur se fait sentir et la police a quadrillé le quartier avant même que les protestataires n’aient commencé leur parcours parisien.

 

Richard Descoings décrit « un dispositif de sécurité à la mesure de la manifestation que l’on annonce particulièrement violente ». Y compris l’arrêt des transports en commun sur la zone. A 14h, une annonce se faisait déjà entendre sur la ligne 12 pour signaler la fermeture des stations Solférino et Assemblée Nationale. C’est donc pour « garantir votre sécurité et de permettre à chacun de rejoindre sereinement son domicile » que le directeur a demandé à tous de quitter tôt les lieux.

 

Moralité, donnée par un autre appariteur : « vous plaignez pas, on vous donne une après-midi libre ! » Oui enfin pour ceux qui voulaient travailler… Et bien ceux de l’école de journalisme iront interviewer des manifestants, filmer dans la rue ou enregistrer les slogans. Les autres, qui sait, vous les verrez peut-être scander des slogans science-poteux ! Tiens, ça pourrait rimer avec CPE…

 

M.S.

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 19:14

Le tramway est déjà de retour sur Paris. Et on parle maintenant d’un retour des navettes sur la Seine. Il existe déjà les Batobus, avec 8 arrêts tournés vers l’activité touristique. Il ressort des résultats du Plan de Déplacements dans Paris (PDP) que 79% des personnes qui ont répondu aux questionnaires voient favorablement voire très favorablement la mise en place généralisée de navettes fluviales accessibles aux tarifs pratiqués dans les autres transports en commun de la capitale.

 

Ce retour à deux modes de transport délaissés pendant disons un siècle est assez drôle à observer. Il y a sans doute plus urgent, comme l’amélioration des liaisons Paris-banlieue et banlieue-banlieue, mais lancer des idées pour le long terme, ça ne fait de mal à personne ! Je n’habite pas près de la Seine, mais je trouverais agréable de rentrer chez moi sans m’enterrer dans les couloirs de métro et de prendre un bateau, même plus lent.

 

A ce propos, je vous signale un livre que je vais essayer de me procurer, pour compléter ma collection naissante sur Paris. Il s’agit de La trace du fleuve, par Isabelle Backouche. Elle y retrace le passage d’une Seine pleine de la vie parisienne à une Seine presque étrangère aux Parisiens, qu’il s’agit juste de traverser, un repère géographique et rien de plus. Aujourd’hui, il n’est plus que les touristes pour en profiter, en fait. Alors Parisiens, Parisiennes, prenez les Batobus en attendant encore mieux, promenez-vous sur les berges, buvez-y, dansez-y.

 

« Sous le pont Mirabeau, coule la Seine ». C’est bien dit, Monsieur Apollinaire, mais si elle ne fait que couler, c’est bien dommage. Il faut qu’elle vive !

 

M.S.

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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 10:50
Petites scènes du métro de l'Est parisien, vues hier vers 16h30 et que je laisse à votre appréciation/réflexion.


Goncourt

"Monsieur, ça ne peut pas durer éternellement ! Un autre train va arriver, c'est dangereux pour vous". Assis sur le rebord qui marque la fin du quai, face au tunnel du métro, un sans-domicile fixe se terre dans le silence. Bientôt, le chauffeur du métro qui tente de le raisonner est rejoint par une troupe de curieux.

Depuis le dernier wagon, je ne vois de l'homme que son blouson noir, obstinément immobile. J'imagine ses yeux fixés sur les rails.

Le ton monte. "Ca fait un quart d'heure qu'on est là", pestent quelques usagers du métro. "Va falloir y aller tout de même !" Un autre sans-domicile fixe, une bière à la main, ses deux chiens dans les pattes, lui lance alors cette phrase : "Mets-toi plutôt une balle dans la tête"... L'air de dire "au moins, tu ne gêneras pas les autres !"

L'homme au blouson noir a fini par se lever, le métro est parti.



République

"Je suis pas étrangère, je suis pas droguée, je suis pas une racaille, alors y a pas de place pour moi ici ! J'ai 22 ans et je suis foutue, sur le trottoir !"

Une jeune sans-domicile fixe hurle et pleure à la fois, en pleine crise de nerf. Une vieille dame la soutient et tente de la réconforter, comme elle peut. "Mais il y a forcément une place pour vous, dans un foyer ou autre part".

"Noooooon, mais allez-y, demandez-leur ! J'ai tout essayé, y a rien pour moi. Et mon fils qui crève sur le trottoir, avec son père, ce fils de pute. Ca fait 3 ans que ça dure, j'en peux plus !"

Sur le quai, tous les regards sont tournés vers ce couple improbable. La vieille dame ne dit plus rien, et quand le métro a quitté la station, elle soutenait toujours la jeune femme désespérée.


M.S.
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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 23:22
Vous êtes déjà bien habitués aux couvercles jaunes, ceux qui coiffent les poubelles réservées aux déchets recyclables. D'autant plus que toute la Ville de Paris passe à deux collectes de ces poubelles spéciales chaque semaine. Dans le XVème, cela fonctionne depuis le 13 février déjà.

Toute la ville ? Non, il reste encore quelques irréductibles Gaulois ! Je n'en suis pas très fière et je l'ai d'ailleurs signalé lors de la dernière réunion de l'immeuble : nous n'avons qu'une grosse poubelle verte pour jeter tous nos déchets, sans distinction. Apparemment, je ne suis pas la première à le souligné, mais toujours rien n'a été entrepris pour accomplir ce geste citoyen simplissime !

C'est une honte ! Je vous tiens au courant des développements de cette histoire passionnante de tri de déchets dans un immeuble-type.

M.S.
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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 21:15

Voilà qui va encore faire enfler la polémique sur les transports à Paris ! Un tronçon de la petite ceinture du XVème arrondissement va être transformée en coulée verte avec piste cyclable et aires de jeux. Rien de concret n’est encore accompli mais l’idée fait son chemin entre la Ville de Paris, le Réseau ferré de France, qui possède le terrain, et la SNCF qui gère le site.

 

Une seule des voies ferrées devrait être fermée. Un autre projet en cours ? Alors même que le quartier est retourné par les travaux du tramway sur le boulevard des Maréchaux ? Et qu'on parle de la petite ceinture depuis bien longtemps (2002 ici, et encore, ça doit remonter à encore plus loin), sans que rien n'aboutisse pour l'instant ?  

 

Certains ont déjà une petite idée, comme l’ASPCRF, l’Association pour la sauvegarde de la petite ceinture de Paris et de son réseau ferré, opposée depuis le début au projet tramway. Selon eux, le T3 ne servira pas à grand-chose à terme et pour le seconder, il faudra une ligne de métro/train/autre, sur le tracé de la petite ceinture. Dans ce cas, un rail sur deux, ça paraît un peu léger... que deviendrait la future potentielle coulée verte ?

 

Attendons déjà que le tramway fonctionne. Mais il est rassurant de constater que le débat est toujours nourri. D’un point de vue totalement égoïste, une petite balade en plus du Parc Georges Brassens, ça ne me déplairait pas !

 

M.S.

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 19:28
"Terre de feu, Patagonie, désert d'Atacama : terres de mystères et de secrets dont on garde pour toujours l'énigmatique obsession. Depuis Magellan, découvrant le détroit qui porte son nom, depuis Almagro et Valdivia, les conquistadors espagnols follement assoiffés d'or et de gloire, le Chili n'a cessé d'obséder les voyageurs".

Mardi 7 mars prochain. Connaissance du Monde fait escale au cinéma Gaumont Convention pour une présentation du film de Hervé Haon sur le Chili, suivi d'une conférence avec cet amoureux d'Amérique du Sud. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'ai du mal à résister à l'invitation au voyage...

Connaissance du Monde, qu'est-ce que c'est ? C'est une grosse boîte qu'on secoue et dont sortent de belles images et la personne qui les a glanées, le tout dans une salle de cinéma près de chez vous. CDM s'appuie sur des réseaux pour mener à bien ce projet depuis 1945. Le réseau des voyageurs-reporters qui rapportent leurs carnets des quatre coins du monde. Et le réseau des correspondants ici, dans nos villes, pour assurer la diffusion de ces films et la venue d'un conférencier. En France, mais aussi en Suisse, en Belgique, au Québec et dans l'Océan Indien.

Bon voyage !

M.S.

Séances à 14h15 et 20h15 au cinéma Gaumont, métro Convention.
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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 23:04

A présent, un petit tour des autres candidats à la succession de Bertrand Delanoë pour contrebalancer les deux posts précédents, sur Françoise de Panafieu. Elle a fait l’actualité, c’est pas ma faute ;-).

 

Côté UDF, on retrouve Marielle de Sarnez. Députée européenne depuis 1999, conseillère de Paris (XIVème arrondissement) depuis 2001, secrétaire générale de l’UDF depuis 2003, présidente de la délégation UDF au Parlement européen et secrétaire générale du Parti Démocrate Européen depuis 2004… J’en passe. L’UDF monte à Paris : aux élections européennes, la parti centriste pro-européen y a obtenu 12% des voix, soient 11 sièges contre 7 sortants. Pour autant, si Marielle de Sarnez l’emportait, laisserait-t-elle tous ces mandats pour se consacrer pleinement à Paris, comme Bertrand Delanoë l’avait fait en 2001 ?

 

En divers droite, Bernard Debré se présentera certainement. Il est le frère (faux) jumeau de Jean-Louis, fils de Michel, ancien ministre de la coopération (1994-1995) et député du XVème arrondissement. Un site à son nom, mais rebaptisé « Pour Paris », lui permet de réciter son credo : 2001 doit servir de contre-exemple à 2008 et la droite doit se réunir derrière lui. Manifestement, ceux qui ont organisé des primaires au sein de l’UMP ne l’ont pas écouté. Du coup, l’un des deux seuls papiers qui composent la revue de presse du site est un papier de Libération qui épingle les coups bas entre les aspirants candidats. Il tiendra d’ailleurs un meeting le 20 mars au Palais des Congrès.

 

Un candidat écologiste devrait se détacher. Entre Yves Cochet, Yves Contassot ou Martine Billard par exemple. Ajoutez-y un candidat du Front National, du Mouvement pour la France, de Lutte ouvrère, de la Ligue communiste révolutionnaire et du Mouvement national républicain, sûrement. Peu de chance de se retrouver au second tour mais il est ici question de s’assurer une place au soleil grâce au système du report des voix, gratifiés de postes à la Mairie par la suite, si possible.

 

Enfin, last but not least… Candidat à sa propre succession, Bertrand Delanoë. Le chef de la majorité rose-vert-rouge, le papa du tramway et de la Nuit Blanche, adulé ou détesté sera manifestement le représentant de l’union de gauche. Enfin, s’il ne réalise pas le destin que certains lui prédisent : l’Elysée… Mais ce logement est aussi promis à beaucoup d’autres ces derniers temps.

 

M.S.

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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 13:32

« Panafieu, Panafieu, Panafieu… Bravo ! (applaudissements) Françoise présidente ! Françoise présidente ! » (à écouter ici) Les militants UMP réunis au café Percier (8ème) après le premier tour des primaires côté UMP, dans la course pour la mairie de Paris, ne se sentaient plus de joie, lundi soir ! Panafieu en tête… et désormais seule en lice, après le retrait de Claude Goasguen, plus tard dans la soirée, arrivé deuxième lors de cette consultation.

Françoise de Panafieu recevra donc logiquement l’investiture du parti pour affronter le candidat socialiste le plus vraisemblable, Bertrand Delanoë, en 2008. Même si le deuxième tour prévu le 4 mars est maintenu, pour la forme, dans la foulée du meeting de l’UMP le 2 mars.

Claude Goasguen était arrivé loin derrière la députée-maire du XVIIème arrondissement qui a recueilli près de 41% des voix. Dans un communiqué, il a expliqué son geste et s’est posé en véritable rassembleur derrière la candidate choisie. « Elle apparaît comme la mieux à même d'affronter l'actuel maire de Paris lors des prochaines élections municipales. J'ai donc décidé de renforcer une union toujours fragile dans la capitale depuis 2001 en retirant ma candidature ».
 

Pour voir ou revoir les profils des candidats exclus et de Françoise de Panafieu, un petit clic ici. Je signale également le livre de celle-ci, Mon Paris gagnant, pour en savoir plus sur ses propositions pour la capitale. Il a déjà provoqué quelques réactions, d’ailleurs.
 

M.S.

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