Dans la panoplie de la parisienne, je demande… le club de gym. Et oui, j’ai cédé à mon tour. Non par snobisme mais par réel besoin de refaire de l’exercice. Comment donc, je peux pas faire des abdos chez moi et aller courir dans un parc, comme tout le monde ? Ben ça fait des années que j’essaie, que j’y arrive parfois, mais qu’aucun résultat ne vient couronner mes maigres efforts. Bref, on prend les grands moyens maintenant !
Et aller au « gym » à la mode ‘ricaine, ça a ses charmes. Si on fait abstraction des suées dès l’entrée dans les vestiaires surchauffés (ils jouxtent le sauna…), c’est tout de même agréable de remuer son popotin sur des machines faites pour ça. Vélos, rameurs, appareils de fitness, et pour les amateurs, appareils de musculation divers et variés. D’un seul coup, on se dit, oui moi aussi je peux devenir une gravure de mode ! Bon, faut pas rêver, ok…
L’un des charmes, justement, de ces établissements, réside dans la diversité des personnes présentes. Tôt le matin, en semaine, les gonflette-boys (beurk) viennent comparer la longueur de leur tour de bras, alors que les retraités se retrouvent, comme au bistrot du coin, pour faire tranquillement du vélo ou du rameur, le tout en papotant. Plus tard, pendant la pause déjeuner ou après 18 heures, le petit microcosme de la salle de gym se compose plutôt de jeunes cadres dynamiques et les représentantes féminines célibattantes.
Amusant à observer tout ça… Enfin, je ne fais pas que ça, non non, moi aussi, je fais du sport ! Allez, une deux, une deux ! Mince alors, faut au moins amortir le prix de l’abonnement…
M.S. qui sort d’une bonne douche froide !