24 novembre 2006
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Cela fait 4 ans (avec interruptions) que je vis dans le 15e arrondissement. Il était temps de m'inscrire sur les listes électorales du coin, tout de même… Non parce que rentrer dans mon super village de 8000 habitants (Vineuil, 4e "ville" du Loir-et-Cher, place disputée avec Salbris !!! Je découvre le site en même temps que vous...) pour voter pour des gens que je ne connais même plus, je préfère éviter ! Attention, j'adore ma région natale, j'y retourne souvent pour voir mes proches. Mais là… non.
Me voilà donc, lundi matin, toute contente de profiter d'une journée RTT pour m'inscrire sur la liste électorale du 15e. Comment ça, je m'invente des démarches administratives ? Même pas vrai… En plus, j'ai dû me lever tôt malgré ma journée off, étant donné que l'eau devait être coupée à 8h du matin pour effectuer des travaux dans la rue. Pas de chance ! Alors autant mettre à profit cette journée qui commençait tôt. Et puis la mairie de Paris met le paquet sur sa campagne pour les inscriptions, donc testons, mes amis, testons !
Me voilà donc à la mairie du 15e. J'avais même prévu un bouquin pour patienter. Pas besoin, en réalité ! A peine entrée dans le bâtiment, on m'aiguille vers le bon bureau où une jeune femme charmante n'attendait que les potentiels électeurs. Grand sourire, disponible, rapide, efficace. Rien à ajouter. Deux minutes plus tard, chrono en main, j'étais sur le parvis de la mairie, en train de revoir à la hausse mon appréciation de l'administration française…
M.S. qui n'en revient toujours pas… et qui va voter dans le 15e, youpi !
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22 novembre 2006
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Non, ne zappez pas… Studieux ne veut pas dire d'un ennui mortel, non non… Enfin pas toujours, et pas ce week end justement !
La ville de Paris organise pour la 5e fois son opération "Envie d'amphi", samedi 25 novembre dans 26 établissements d'enseignement supérieur, aux 4 coins de la capitale. Animations, visites, expositions… les amphis prendront vie. Parions que personne ne piquera du nez, bercé par la voix lancinante d'un prof de philo soporifique… Comment ça, ça sent le vécu ? Mais pas du tout, enfin. Ca n'avait pas lieu dans un amphi, rétablissons la vérité !
Petite particularité que je ne peux pas m'empêcher de souligner, puisque je suis journaliste et que la presse ne se porte pas vraiment comme un charme ces temps-ci… Plusieurs écoles de journalisme ouvriront leurs portes, avec des programmes spéciaux. Le CFJ abordera le journalisme et les banlieues, l'IPJ l'information sur internet, la presse gratuite et les nouveaux médias. Et puis l'école de journalisme de Sciences Po qui donnera la possibilité aux visiteurs de se mettre un instant dans la peau de Claire Chazal…
Ca donne pas envie de retrouver les bancs de la fac tout ça ?
M.S. fraîchement sortie des amphis justement !
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20 novembre 2006
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Parfois, c’est bon de ne pas suivre ses plans ! Si si, je vous assure…
C’est bon de retrouver des copines qu’on n’a pas vues depuis longtemps. L’une à l’étranger, l’autre dans des concours administratifs, et moi dans mon stage (en pleine mutation CDDesque, youpi !), du coup, pas facile de s’arranger un petit moment entre jeunes femmes actives aux agendas de ministres !
C’est bon de papoter de nos bonheurs et de nos soucis autour d’un café ou d’un thé puis autour d’un autre café ou d’un autre thé. De se marrer pour rien, juste « parce que et puis c’est tout », alors que dehors, le froid et la pluie nous rappellent que, quand même, on est en novembre, alors le réchauffement climatique, il va aller voir ailleurs si on y est.
C’est bon de se retrouver comme si on ne s’était jamais quittées. Comme si on avait pas du tout de temps à rattraper puisque aucune minute n’a (vraiment) été ratée. Ne compte que le moment où on papote, justement. Et si un « ah mais tu m’avais pas dit ?! » se glisse dans la conversation, ce n’est en rien un reproche. Plutôt une invitation à poursuivre la confidence.
C’est bon de se rendre compte au bout du nième café, qu’on n’a plus le temps d’aller à l’expo qu’on comptait visiter. D’ailleurs, le Pariscope traîne encore au milieu de la table, on n’a pas réussi à se motiver pour une expo… On est tellement bien dans ce troquet entre copines !
M.S. qui a passé une vraie journée de fille qui donne lieu à un post de fille, pour changer…
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11 novembre 2006
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Je suis furieuse ! En rentrant chez moi, dans mon 15e adoré, que vois-je ? Que VOIS-je ? Un camion d'éboueurs. Jusque là, tout va bien, c'est normal, on est samedi soir, je venais de rater mon train (puis ma soirée) et j'arrive tard, pas de panique...
Oui mais un camion d'éboueurs dont les éboueurs, oh la la, j'en ai le frisson... jetaient SANS DISTINCTION le contenu des poubelles vertes et des poubelles jaunes !!!!!!!!! Et j'en ai vu d'autres, ensuite, à croire qu'ils se sont passé le mot ! Alors je vous demande : à quoi ça sert qu'on se décarcasse et qu'on trie, si ensuite ces chers messieurs remélangent le contenu des deux poubelles ? Et le recyclage alors, connaissent pas ? Non, je vous jure, je suis furieuse.
J'en appelle à Nicolas Hulot : Nicolas, va faire la morale aux éboueurs de la Ville de Paris, please, ça va pas du tout du tout là ! Mais alors du tout.
M.S. qui veut une poubelle jaune dans son immeuble et qui, faute d'en avoir une, squatte celle des voisins, héhé !
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9 novembre 2006
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Trop d'expos tue l'expo ! Le Mois de la Photo, c'est formidable, mais quand on a un stage très prenant, qu'on aime bien rester un peu au chaud alors que les températures chutent dehors et que les expos de qualité sont si nombreuses... Pas le temps, pas le temps, pas le temps ! C'est trop injuste...
M.S. qui se la joue Caliméro, nah !
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1 novembre 2006
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Michel Vuillermoz est Cyrano. Non non, il ne l’est pas comme ça, en passant, par inadvertance. Il EST Cyrano. Cyrano conscient de sa laideur, sensible autant que tout feu tout flamme. Je ne vois plus qui d’autre pourrait incarner le Gascon, maintenant que Vuillermoz lui a si magistralement donné vie, à lui et à son panache. Non, personne. Alors oui, toute l’équipe est bonne, mais la pièce de Rostand reposant en grande partie sur la prestation de son Cyrano, le détail est important !
Très bon aussi Christian. Dans son rôle, bien sûr, mais aussi pour les décors. Car Eric Ruf a imaginé un décor dont les éléments bougent plusieurs fois de scène en scène, un décor ouvert sur les coulisses. Et croyez-moi, ça dépoussière ! Pas choquant non plus de voir les machinistes se mêler aux comédiens pour faire évoluer le décor. Un peu d’inventivité ne fait pas de mal, surtout quand elle sert si bien cette pièce. Chapeau !
M.S. qui veut encore du théâtre, encore, encore !
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28 octobre 2006
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Il faudra attendre le 9 novembre pour savoir qui de Decaux ou Clear Channel France mettra en place les vélos en libre service à Paris, le financement découlant de leurs panneaux publicitaires. Le premier, qui s'en occupe déjà à Lyon (ci-contre) et Marseille, par exemple, a saisi le tribunal administratif de Paris, s'estimant lesé dans la procédure d'appel d'offre. Du coup, il faudra attendre...... et même plus longtemps encore ! A l'été 2007, 3000 vélos devraient être disponibles. A terme, plus du double sera mis à disposition des Parisiens à des emplacements stratégiques comme les stations de métro. Les vélos viendront ainsi compléter le réseau actuel de transports publics. Il suffira, moyennant un abonnement, de prendre un vélo à un point A pour le reposer à un point B. Simplissime. Ecolo. Et peu coûteux. Il y a quelques jours, à Bruxelles, j'ai pu voir le même système, qui ne coûte que 10 euros par an !L'épidémie se répand. Nantes va s'y mettre aussi. La Rochelle, Oslo ou Québec sont déjà converties... Espérons que la vague s'étende encore. Non seulement le vélo ne pollue pas, mais en plus il nous permet de combattre la sédentarité, ce mal qui ronge de plus en plus nos sociétés... Avantage supplémentaire, pour les paranos comme moi : en plus, vous ne risquez pas de vous faire piquer votre selle ou une roue...M.S. qui s'entraîne en salle pour pédaler efficacement dans les rues parisiennes dès l'été prochain !
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25 octobre 2006
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Si vous étiez maire de Paris, vous feriez quoi donc ? La question a été posée par L'Internaute qui a tiré des réponses la substantifique moëlle : et ça donne dix images pour illustrer ces projets, certains en l'air, d'autres moins... Un métro ouvert 24h/24, le rêve... Et des magasins ouverts plus tard pour répondre aux besoins de nos concitoyens urbains aux horaires déboussolés, oui oui oui ! L'application, bah laissons-la à ceux dont c'est le métier... Nous, nous... Laissez-nous rêver !
M.S. qui va aller rêver car il se fait tard
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18 octobre 2006
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L'Emmerdeur porte bien son nom. Mais qu'il est chiant ce François Pignon !! On plaint le pauvre tueur à gages qui est obligé de se coltiner ce boulet suicidaire, emmerdeur professionnel, qui a le malheur de se trouver dans la chambre d'hôtel à côté de la sienne. Quand en plus Richard Berry interprète le méchant (vraiment méchant ?) et Patrick Timsit le gentil (vraiment gentil ?), ça fonctionne du tonnerre.
Quelle performance de la part de Richard Berry d'ailleurs! Son rôle est beaucoup plus varié que celui de Timsit et il en profite pour s'amuser et nous amuser. Totalement stone après avoir été "calmé" par un médecin qui le prend pour Pignon, l'ex de sa femme (vous suivez ?), et qui a donc la main lourde, il titube, façon hippie, fait des câlins à Pignon-Timsit, lui roule littéralement dessus (attention aspects vaudevillesques !)! Peu après, à la suite d'une injection inverse, une fois que le médecin se rend compte de sa méprise, les amphétamines réveillent le démon et Berry pète littéralement un câble !
Quelques traits de vaudeville plus tard, les deux rigolos essaient de se faire marrer mutuellement, en rajoutent des tonnes, et ça marche. On rit, on en pleure, et c'est tant mieux car on est un peu venus pour ça, en réalité ! Les spectateurs assistent même à quelques "cascades" en plus : la victime principale en est un jeune flic qui se prend porte sur porte, baffe sur baffe et coup de coude sur coup de coude. On compatis, mais on se marre quand même. Non mais!
J'ai juste une question : que devient le mec que le tueur devait éliminer ? Parce que dans tout ça, on l'a oublié lui!
M.S. qui se marre encore
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16 octobre 2006
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Ah, le métro, ce théâtre de scènes sympathiques et variées… La ligne 4, ce week end, a porté ses fruits en petites scènes de ce type.
Installés sur vos strapontins, vous espérez vaguement somnoler. Raté ! Un jeune branchouille trapu aux cheveux décolorés avec racines manifestement volontaires, pour faire "staïle", se pointe avec sa boîte à rythmes. Aïe, ça va faire mal. Boum boum, "ouais chaud chaud, bouge ton corps", s'encourage-t-il en mirant son reflet dans les vitres du métro. Un homme d'un certain âge, coiffure BHL, se marre discrètement, quand le jeune loulou commence à jouer avec la barre, façon stripteaser pas du tout crédible, sur une musique hip hop pas du tout sexy ! Il n'y a pas de mot, mes amis, il n'y a plus de mot… Et le djeuns se déhanche encore, avec un certain mérite face aux urbains morts de rire. Certains en changent même de place ! Faut pas le vexer, quand même, il est mignon avec ses racines apparentes… "Ouais chaud, la classe !"
Sans transition, plus tard, je ne sais plus dans quel sens, mais toujours sur la ligne 4. Grand-mère sort de son sac des aiguilles et une pelote de laine vert bouteille. Et elle tricote, comme à la maison, au coin du feu. Tranquille…
M.S. qui préfère les mémés silencieuses aux djeuns déjantés même s'ils sont plus drôles, finalement !
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