20 juillet 2009
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Et voilà, la Roumanie c’est fini. Bien rentrée (et sans piqûres dans le cou), je regarde déjà avec nostalgie ce séjour court mais diablement dépaysant! En voici quelques photos choisies. En visite en Moldavie roumaine, nous avons fait un tour au parc Ceahlaul, près de Piatra Neamt. Ici, une vue du cocktail assez "classique": meule, forêt, montagne.
Les paysages de la région, de façon générale, sont époustouflants, comme les gorges de Bicaz où le lac rouge sur lequel on débouche après une route assez éprouvante (virages en épingle, nids de poule, camions qui ne devraient raisonnablement pas emprunter ce tronçon, etc.): le lac recouvre une partie de la forêt, à la suite d’un glissement de terrain, et l’on peut encore voir la cîme des arbres dépasser. En barque, il faut slalomer sans relâcher son attention…
Quant aux maisons, elles sont très coquettes dans cette région rurale: couleurs vives, toit recouvert d’aluminium, portail de bois sculpté, petit puits parfois excessivement ornementé/ciselé/argenté… Quand les charrettes ne disparaissent pas sous des masses de foin, les chevaux n’ont qu’à attendre la prochain trajet, sur le bord de la route.
Direction les monastères, plus au nord, dans la province de Bucovine. Réputés pour les peintures murales, à l’intérieur comme à l’extérieur, extrêmement bien conservées. Nous avons visité ceux de Bistrita, Sucevita et Voronet, dont le bleu est célèbre. Voici un détail de ce dernier.
Et pour finir, nous avons traversé une zone où la présence hongroise est perceptible (dans les portails szelkler, la gastronomie ou encore les noms de villages), avant d’arriver à Brasov, dont le centre-ville est très charmant.
Enfin, comment parler de Roumanie sans évoquer Dracula, dont la légende nourrie du livre de Bram Stoker veut qu’il soit transylvanien? Et bien les amateurs de sensation forte seront déçus: le château de Bran, associé à Vlad Tepes (l'Empaleur, surnom dû à ses mœurs guerrières "sympathiques"), dit Dracula, ne l’aurait accueilli que deux jours au grand maximum selon les différentes versions historiques. Et le bâtiment a été revisité en hacienda espagnole, non vous ne rêvez pas, par la reine Marie au début du XXe siècle adieu pièce sombre et menaçante, bonjour dédale de petites pièces blanchies parfois agrémentées d’azulejos. Quelques panneaux explicatifs font référence au personnage et au mythe, certes, mais Dracula est un prétexte à une surenchère de souvenirs chez les commerçants installés en contrebas.
En bref, la Roumanie est un pays au fort potentiel touristique, à découvrir. Membre de l’UE, à la fois si proche et si surprenant. Je vous recommande tout de même de l’aborder, au moins les premiers jours, avec un contact qui parle roumain, c’est assez difficile de se débrouiller sans cet intermédiaire.
Plus de photos dans l'album ici.
M.S., moultsoumesc moult!
Les paysages de la région, de façon générale, sont époustouflants, comme les gorges de Bicaz où le lac rouge sur lequel on débouche après une route assez éprouvante (virages en épingle, nids de poule, camions qui ne devraient raisonnablement pas emprunter ce tronçon, etc.): le lac recouvre une partie de la forêt, à la suite d’un glissement de terrain, et l’on peut encore voir la cîme des arbres dépasser. En barque, il faut slalomer sans relâcher son attention…
Quant aux maisons, elles sont très coquettes dans cette région rurale: couleurs vives, toit recouvert d’aluminium, portail de bois sculpté, petit puits parfois excessivement ornementé/ciselé/argenté… Quand les charrettes ne disparaissent pas sous des masses de foin, les chevaux n’ont qu’à attendre la prochain trajet, sur le bord de la route.
Direction les monastères, plus au nord, dans la province de Bucovine. Réputés pour les peintures murales, à l’intérieur comme à l’extérieur, extrêmement bien conservées. Nous avons visité ceux de Bistrita, Sucevita et Voronet, dont le bleu est célèbre. Voici un détail de ce dernier.
Et pour finir, nous avons traversé une zone où la présence hongroise est perceptible (dans les portails szelkler, la gastronomie ou encore les noms de villages), avant d’arriver à Brasov, dont le centre-ville est très charmant.
Enfin, comment parler de Roumanie sans évoquer Dracula, dont la légende nourrie du livre de Bram Stoker veut qu’il soit transylvanien? Et bien les amateurs de sensation forte seront déçus: le château de Bran, associé à Vlad Tepes (l'Empaleur, surnom dû à ses mœurs guerrières "sympathiques"), dit Dracula, ne l’aurait accueilli que deux jours au grand maximum selon les différentes versions historiques. Et le bâtiment a été revisité en hacienda espagnole, non vous ne rêvez pas, par la reine Marie au début du XXe siècle adieu pièce sombre et menaçante, bonjour dédale de petites pièces blanchies parfois agrémentées d’azulejos. Quelques panneaux explicatifs font référence au personnage et au mythe, certes, mais Dracula est un prétexte à une surenchère de souvenirs chez les commerçants installés en contrebas.
En bref, la Roumanie est un pays au fort potentiel touristique, à découvrir. Membre de l’UE, à la fois si proche et si surprenant. Je vous recommande tout de même de l’aborder, au moins les premiers jours, avec un contact qui parle roumain, c’est assez difficile de se débrouiller sans cet intermédiaire.
Plus de photos dans l'album ici.
M.S., moultsoumesc moult!